mardi 25 novembre 2008
Découverte des monomanes
Dans une lettre de 1863, le critique Louis Viardot relate leur découverte, par hasard, à Baden Baden et qualifie ces fous de monomanes. Il spécifie la nature des obsessions de chacun d’entre eux : le vol d’enfants (Springfield), le commandement militaire (Winterthur), le vol (Gand), le jeu (Louvre) et l’envie (Lyon). Selon lui, ces portraits auraient été peints entre 1820 et 1824 – une date probablement erronée – pour son ami le docteur Georget, médecin chef à la Salpêtrière. En fait aucun document n’atteste les liens entre les deux hommes, ni même l’intérêt de Georget pour ce type de représentations - à la différence du célèbre Esquirol, le réformateur de l’asile, qui déclarait en 1818 avoir fait dessiner plus de 200 aliénés dans le but de publier ses observations sur ce sujet
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